Maria Sharapova est depuis longtemps une force dominante sur le court de tennis et dans le monde des affaires. Extraordinaire championne de tennis et femme d'affaires avisée, son parcours n'est rien de moins qu'une source d'inspiration.
Née le 19 avril 1987 à Nyagan, en Russie, elle s'initie au tennis dès l'âge de 4 ans. Encouragée par son père, Yuri Sharapov, elle montre rapidement des aptitudes pour ce sport. Reconnaissant son potentiel, sa famille déménage aux États-Unis en 1994, lorsqu’elle a 7 ans. Avec seulement quelques centaines de dollars en poche, ils se sont lancés dans leur rêve américain, qui allait conduire à l'ascension fulgurante de Maria dans le monde du tennis.
Son talent attire l'attention de la prestigieuse IMG Academy en Floride, où elle perfectionne ses compétences sous la tutelle du célèbre entraîneur de tennis, Nick Bollettieri. Le dévouement et le travail acharné de Maria portent leurs fruits : elle devient professionnelle à seulement 14 ans.
Sa carrière professionnelle décolle lorsqu'elle remporte son premier titre WTA à l'AIG Japan Open 2003. Toutefois, c'est son étonnante victoire à Wimbledon en 2004, face à Serena Williams, qui la propulse sous les feux de la rampe. À seulement 17 ans, elle devient la troisième plus jeune joueuse à remporter le prestigieux tournoi du Grand Chelem.
Son succès se poursuit. Elle remporte cinq titres du Grand Chelem, dont l'US Open (2006), l'Open d'Australie (2008) et Roland-Garros (2012 et 2014). Son jeu puissant, son éthique de travail sans relâche et sa force mentale l’aide à se hisser à la première place du classement mondial à plusieurs reprises.
Mais la construction de sa carrière n’est pas sans peine. Sharapova a été confrontée à de nombreux défis, notamment des blessures, des scandales de dopage et des revers. Cependant, sa résilience et sa détermination lui ont permis de surmonter chaque obstacle. Lorsqu'elle fut contrôlée positive au meldonium, une substance interdite, en 2016, elle a écopé d'une suspension de deux ans, réduite ensuite à 15 mois après un appel fructueux. Sharapova, tête haute, a assumé son erreur, a pris ses responsabilités et en est ressortie plus forte. Son retour au tennis professionnel en 2017 a suscité des réactions mitigées, mais elle a prouvé une fois de plus son courage en remportant l'Open de Tianjin 2017.
En février 2020, elle annonce sa retraite du tennis professionnel, laissant derrière elle un héritage remarquable. Tout au long de sa carrière, elle a remporté 36 titres WTA et a été numéro un mondial pendant 21 semaines. Elle a également remporté la médaille d'argent pour la Russie aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Ses exploits sur le court l'ont rendue célèbre et ont été une source d'inspiration pour les futurs joueurs de tennis du monde entier.
Mais ses ambitions s’étendent bien au-delà du court de tennis. En effet, elle a fait preuve d'un sens aigu des affaires dès son plus jeune âge, et a su tirer parti de sa célébrité en concluant des contrats de sponsoring lucratifs avec de grandes marques comme Nike, Porsche et Evian. Selon Forbes, elle a été l'athlète féminine la mieux payée pendant 11 années consécutives, gagnant environ 285 millions de dollars au cours de sa carrière.
En 2012, son esprit d'entreprise l'amène à créer sa propre société de bonbons, "Sugarpova". La marque de bonbons haut de gamme gagne rapidement en popularité grâce à ses saveurs créatives, à son emballage amusant et à l'implication pratique de Sharapova. Aujourd'hui, Sugarpova est vendue dans plus de 20 pays, et a élargi sa gamme de produits aux chocolats et aux gommes. Le succès de Sugarpova a permis à Maria de se diversifier encore davantage, en explorant des collaborations et des investissements dans diverses industries.
En 2018, elle cofonde la marque de protection solaire haut de gamme "Supergoop!" qui met l'accent sur la santé de la peau et la sécurité solaire. Son intérêt pour la santé et le bien-être s'est étendu à son investissement dans la société de bien-être basée sur la technologie, "Therabody", connue pour ses appareils de thérapie à percussion innovants.
Elle tient également un rôle de conseillère stratégique pour l'UFC Performance Institute, où elle partage ses connaissances et son expérience en matière de performance sportive d'élite. En outre, elle est mentor et investisseur pour l'organisation Women's Entrepreneurship Day (WEDO), qui vise à renforcer et à soutenir les femmes entrepreneurs dans le monde entier.
Depuis toujours passionnée par l'idée de rendre la pareille et d'utiliser son influence pour avoir un impact positif, elle dédie une partie de sa vie à la philanthropie. Elle est notamment ambassadrice de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour le développement, et se concentre sur les projets de reconstruction de Tchernobyl dans sa Russie natale.
En 2007, elle crée la Fondation Maria Sharapova qui soutient diverses causes, notamment l'éducation des enfants et les programmes sportifs. En partenariat avec les Nations Unies, la fondation finance des bourses d'études pour les étudiants des régions touchées par Tchernobyl, leur permettant de poursuivre des études supérieures. Sharapova a également participé à de nombreuses collectes de fonds pour les secours en cas de catastrophe, pour la recherche contre le cancer et d'autres causes caritatives.
Le parcours de Maria Sharapova, de ses débuts modestes à son ascension en championne de tennis emblématique puis en femme d'affaires prospère, témoigne de sa détermination, de sa résilience et de son ambition inébranlables. Son héritage va au-delà de ses exploits sur le court et constitue une source d'inspiration pour d'innombrables personnes dans le monde entier. Alors qu'elle continue de prospérer dans le monde des affaires et qu'elle reste engagée dans la philanthropie, son histoire est un exemple durable de ce que le travail acharné et le dévouement peuvent permettre d'accomplir.
➡️ How Maria Sharapova Celebrates Being A Power Woman
© Photo Right: Brian Minkoff-London Pixels - CC BY-SA 3.0 / Photo left: John Russo Photography, Sugarpova and GEO Souls - Nawbo
© Article par Julie Henry Poutrel pour Adama Toulon.